







Le Sérengeti ( terre aride et étendue) est 8 fois plus grand que le Massaï- Marra au Kenya ce qui veut dire qu’à moins de rester 8 à 10 jours on ne fait que l’effleurer
Au sud de ce grand parc se trouve une vallée ou gorge dans laquelle des milliers de gnous se regroupent pour attaquer leur migration. La pluie étant rare cette année la concentration des zèbres et gnous ne fait juste que commencer mais on trouve qu’ils sont déjà très nombreux. Toutes les espèces profitent de cette période de l’année pour faire leurs petits. Les gnous bien sur, les zèbres, les lions…
Quand on voit le lion entouré de ses femelles ventre en l’air on peut imaginer plus malheureux, nul angoisse, cet animal ne craint personne sauf un jeune concurrent plus vivace que lui Bye bye les drouillères
Le guépard est plus peureux et aussi plus fragile. Nous avons suivi pendant plus d’une heure trois d’entre eux s’approcher de leur énorme garde-manger pour démarrer une chasse. Malheureusement la chaleur et surement un manque évident d’appétit feront que nos trois lascars s’affaleront au pied d’un acacia pour roupiller.
Nous sommes tombés sur une famille d’autruches : le père, 2 mères et quelques petits. Le chef de famille pour protéger sa progéniture file tout droit dans le sens opposé toutes ailes et plumes dehors pour attirer le danger sur lui. Au bout de 300 / 400 mètres, l’impétueux patouze titube, se fait un croc en jambe (comme un attaquant de l’OM) puis s’écroule de tout son long, le cou tendu dans la poussière en poussant un cri à déchirer le cœur. Mort ? pas du tout ! Quelques secondes plus tard le volatile lève la tête, s’ébroue et repart plein gaz pour re tituber, re zigzaguer ….L’objectif est atteint les gosses sont loin.