Quand on se lève le matin, avec comme objectif de la journée
d’aller à Ushuaia, c’est plutôt . Bon il faut d’abord se prendre 100 kms
de piste pas toujours carrossable et quand on pense en avoir fini, les chiliens
nous en remettent pour 40 kms de plus car ils sont entrain de refaire la route
qui mène à la frontière Argentine. Il y a des rivières qui dévalent sur la
déviation, et qui nous font serrer tout ce qu’on peut serrer quand on passe
dedans. Sur la route on croise une multitude de lamas sauvages qui sautent avec
agilité les clôtures ainsi qu’un grand nombre de renards avec épais pelage, probablement
pour l’hiver. Après 8 heures de route on arrive à destination au bout de la
« route de la fin du monde » comme la surnomme les chiliens et on
tombe sur une grosse ville très remuante, bâtie autour d’une baie qui doit être
magnifique avec du soleil. Quand on atteint, comme pour Ushuaia, le bout d’un
continent, la terre parait se rétrécir un peu.