A Ross, ancien site d’une mine d’or, ils ont réussi à
préserver les commerces d’époque avec beaucoup de goût. Bien sur aucune
comparaison avec les villes minières du Far-West américain, mais la discussion
avec le tailleur de pierres précieuses était sympa. En douce, il nous a montré
des pièces de très grande valeur, que nous n’avons pas eu l’autorisation de
prendre en main surtout après que je lui ai dit que je courrais très vite …quand
j’étais jeune. Nous avons pris notre déjeuner, garé au bord d’une rivière
turquoise. Menu : épinard et TBone du pays revenu à la poêle, brie pâteux
de NZ, oranges de l’ile du nord le tout arrosé d’eau de montagne du coin. La NZ
coule dans nos veines. A Okarito on a essayé d’observer des hérons et des kiwis
mais on a vu que dalle, heureusement la plage était magnifique et en dessert
une glace ou plus exactement un glacier : le Franz Josef Glacier découvert
par un autrichien en 1865 ce qui explique le nom ; Les Maoris l’appelait «les
larmes de la fille des avalanches», un poil plus poétique quand même. Une
nouveauté : en haut du marche-pied trône depuis hier une paire de
pantoufles dessus tricoté et intérieur en laine de mouton, c’est l’effet camping-car,
prémices de la maison de retraite !!!