Deux grosses
bises sur les joues d’Angélina en remerciement de son aide active aux voyageurs
et nous partons de Florence direction Pise. En route nous nous arrêtons à
Lucques (Lucca), une petite ville médiévale entourée, bien entendu, de
puissants remparts qui attirent les touristes. Ancien camp militaire romain
remodelé par le moyen âge, la ville possède un bijou : la piazza
dell’Anfitréatro qui occupe l’emplacement d’un amphithéâtre romain. Donc la
place est ovale, plus exactement oblongue. Hé hé, c’est ça la culture… et toc !!!
Puis nous
sommes arrivés à Pise et qu’est que vous voulez qu’on vous dise. C’est beau et
pis c’est tout. La tour penchée se trouve sur la place Dei Miracoli : ils
ont tout fait pour qu’elle se redresse mais à raison de 1 à 2mm par an elle va
se casser la goule en 2040. Ils l’ont arrimée au sol, cerclée de ferraille,
pompé la nappe phréatique : autant pisser dans un violon, elle va tomber.
D’où la malédiction italienne : «l’étudiant désireux un jour se diplômer,
jamais s’y risquera au sommet». Nous on n’a pas de diplôme en vue mais on est
pas monté quand même. On pourrait aussi vous parler du Battistero à l’acoustique
extraordinaire, de la Composanto (cimetière) bousillée par un tir de batterie
allemande en juillet 1944 ....
Ce soir nous
sommes dans un B/B en moyenne montagne avec vue sur la mer au loin (7 kms),
entourés d’orangers, de figuiers et de palmiers. L’Italie quoi !