Pourtant
tout avait bien commencé, il faisait chaud à Angers St Laud et nous avons même
fait une bise à Anne-Gaëlle, la petite Floch croisée à la presse. Même le TGV
était à l’heure, fonçant à travers champs et prés recouverts d’immenses
étendues d’eau où se reflétait joyeusement ce premier soleil de printemps…Et
toc !
Les 4
heures d’attente à Roissy sont normales, c’est le prix de la tranquillité dans
le cas d’un retard quelconque.. . Etihad nous a fait partir pile à l’heure.
Après 7 heures de vol, en arrivant à Abu Dhabi, nous avons commencé à faire des
ronds sur la mer. En bas les requins nous attendaient, le cure dent à la bouche.
Du brouillard sur la piste, qui z’ont dit, faut revenir en arrière et atterrir
à Bahreïn. Revenir 1 heure en arrière c’est pas très agréable, mais bon.
Nous avons
donc atterri à Bahreïn en longeant les immeubles locaux en forme de glaces
italiennes et l’avion a été parqué sur le tarmac des cargos. Nous y sommes
restés 2H 30, sous le soleil pour finalement repartir vers Abu Dhabi.
Magnifique
le grand hall en céramique mais là, c’était « Bocson-Airways ». Tous
les avions sont revenus en même temps et tout le monde cherche son hall de
départ. Nous, on a manqué partir pour Bangkok, heureusement que nous avons été arrêtés
au guichet d’embarquement. Des vieux voyageurs comme nous bardés de diplômes !!!
Monter
dans l’avion d’accord, mais après faut partir. Nous avons donc attendu encore 2
heures : manquait toujours une valoche, un émir, un pilote …. Enfin nous
avons décollés pour nos 8 heures de vol pour Johannesburg.
Nous
avons donc posé pour la troisième fois le pied sur le sol de la nation arc en
ciel, très en retard, mais avec l’avantage d’être tranquille sur la route en direction
de Pretoria où nous avions loué notre pension de famille. La voiture est un SUV
Nissan avec toutes les commandes à l’envers, tout neuf et d’un blanc immaculé. Pour
faire les réserves, on aurait préféré quelque chose de plus patiné !!