Nous avons rapidement
commuté pour des vêtements d’été : bermuda, tongues, car le soleil est
bien là. Même les corses poussent un soupir de soulagement car l’hiver a été
terrrrrriblement humide et froid qu’ils disent. Les iles sanguinaires, à
l’ouest d’Ajaccio, ne sont peut être pas aussi rouges qu’on pourrait le penser
mais l’endroit est magique : la mer et le ciel azur, ça sent bon, des
tapis de fleurs, l’air pur et personne à l’horizon, il y’a pire. Après Porticcio,
qui n’offre que peu d’attrait, deux belles plages se suivent sur la côte ouest :
Agosta et Isolella. Les maillots de bain sont de sortie et nous on en profite
pour piqueniquer sous un pin maritime.
En grimpant sur la montagne
et après 10 km
de virolos où on a pu tester la tenue de route et la souplesse de la DS5, le
village de Coti Chiavari apparaît avec une cinquantaine de maisons et sa petite église en pierre. Les routes sont
étroites, bordées de chênes liège, d’eucalyptus, d’oliviers et des fleurs
partout. Nous avons visité le site de Filitosa présenté comme la capitale
préhistorique de la Corse avec ses 8000 ans de mystère et d’histoire. Mais des
menhirs taillés et gravés par des sauvages, il y a si longtemps, c’est
moyennement passionnant quand même.
Ce soir nous nous sommes
arrêtés à Propriano dans un hôtel avec piscine où j’ai été le premier baigneur
de l’année, dixit le cuistot du restaurant, 15° ça calme les ardeurs du
touriste.
Coti Chiavari
Site de Filitosa
Les Iles
Sangui-
naires
Plage d'Agosta