






Au bout d’une très longue passerelle qui enjambe les bras du fleuve, la Garganta del diablo, impressionnante, déverse des tonnes d’eau 90 m plus bas. Le bruit est assourdissant et dans la vapeur qui se dégage du fond des gorges, des oiseaux foncent au raz des murs d’eau, plongent et remontent, se jouant des turbulences avec dextérité (là je rêve, c’est plus un texte de blog c’est du Nicolas Bulot pur jus !!)
Bon, au niveau des animaux sauvages, je récapitule : on n’a pas vu la queue d’un malheureux jaguar, par contre un serpent nous a coupé le chemin en rentrant. Un serpent du genre « t’as 5 mn pour dire adieu au téléphone » pas de quoi péter ton forfait !.. Des toucans en pagaille et une tortue sur un rocher qui faisait la sieste sous la passerelle. Comme vous pouvez le voir, quand on est dans une poussette, et qu’un groupe de koatis vient dire bonjour, on lève les gambettes on ne sait jamais …l’instinct de survie. C’est comme nous il faut qu’on arrête les oranges parce que on finit par avaler deux comprimés d’Intétrix pour une orange, ça ne peut plus durer. Demain on attaque la traversée du pays d’Est en Ouest.