Les routes ici c’est un énorme charivari pour rester poli. Nous avions une soixantaine de Kms pour rejoindre notre village dans la montagne et malgré les prouesses du chauffeur 2h30 nous furent nécessaires
400 personnes environ étaient venues (parfois de loin) pour nous rencontrer et se faire soigner L’accès à la « salle des soins » divisée très sommairement en 4 par des rideaux tendus nous permettait de diriger les patients suivant les douleurs recensées en arrivant. Le point névralgique du dispositif était « de protéger » un débordement éventuel par un grand escalier très étroit qui fut malgré tout rapidement encombré par la marée humaine. Nous avons été surpris de voir à quelle vitesse les douleurs pouvaient se déplacer , voire même certains organes comme l’estomac. Partir sans quelques pilules pouvait être ressenti presque comme un affront par « le mourant ». Evidemment à part quelques cas dramatiquement douloureux (devant lesquels nous étions impuissants) la plupart des gens qui sont venus nous voir n’avait besoin que de quelques gentilles attentions. Mais ce qui s’est passé entre nous pour faire face à cette situation et le travail réalisé reste un très bon moment de camaraderie et d’émotion.
Bien fatigués par cette longue journée, la chambre dortoir s’est endormie rapidement et c’est à ce moment là que les moustiques sont arrivés….
