






Indépendance day, les couleurs sont sorties : rouge, jaune, vert, sur les voitures, les maisons et les tenues de circonstances. Tout ce petit monde se retrouve au stade, magnifique d’ailleurs, pour une île aussi pauvre et destiné principalement au cricket, le sport de tapette que nous ne comprendrons jamais puisque nous ne sommes pas anglais. Le premier ministre arrive avec deux motards et une BMW noire, puis le président avec 10 motards et une BMW blanche, synonyme de pureté politique probablement. Hymne national « hail Grenada » que nous écoutons au garde à vous pendant que sur le gazon les soldats et soldates tombent comme des mouches en plein soleil. On s’est demandé d’ailleurs si l’hécatombe ne finirait pas par décimer une bonne partie de l’armée du pays, au rythme du va et vient du brancard de service. Enfin on abandonnera au début des discours après avoir essuyé une bordée de 20 coups de canons et trois salves de feu d’artifice représentant les trois îles du pays. Fort heureusement il semble qu’il n’y eu pas de blessé, un vrai coup de bol !