




Nous avons posé nos valises dans une petite maison tout confort pour deux jours, à 50 km de la route principale, dans le minuscule port de Cervantès, réputé pour ses langoustes et le désert des Pinnacles. Ce sont des blocs de calcaire provenant des coquillages, haut de 5m parfois, compactés par la pluie et avec des formes étranges. La côte est formidable, plages désertes avec du sable blanc comme aux Maldives et des dunes qui ressemblent à celles du Brésil. C’est l’hiver donc 1 seul baigneur pratiquant avec les otaries qui se rassemblent sur les îles en face. Quand aux baleines elles passent dans le coin mais un peu plus tard dans la saison. Les quelques autochtones sont plutôt baraqués, surtout les femmes fortement charpentées, des battoirs à la place des mains et le rire rocailleux. Brrr.. Peu de stress de toute façon dans un endroit très a l’écart du bruit et de la pollution, parfait pour la récupération du décalage horaire. La nuit dernière on a traduit le document sur le recyclage des poubelles entre 1h et 4h du matin ; c’est dire si on a un coup dans l’aile quand même. Demain on continue à remonter vers le nord, un peu plus vers l’été et les grandes réserves naturelles du grand ouest